Jusqu'au 10 octobre 2014,
les experts de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale
(Ceeac), de l’Agence de planification et de coordination du Nepad et ceux de la
commission de l’Union africaine se concertent à Libreville. Au programme, la
validation, entre autres, du Programme de développement des infrastructures en
Afrique (Pida) et du Plan d’action adopté par les Chefs d’Etat et de
gouvernements de l’Union africaine lors du 18e sommet tenu en janvier 2012 à
Malabo en Guinée Equatoriale.
Cette réunion débutée
mardi dernier et à laquelle prennent part des représentants de la Banque
Africaine de Développement (BAD), doit permettre à chacune des huit Communautés
Economiques Régionales d'engager le processus d'appropriation au niveau communautaire
et son alignement conformément aux priorités régionales et nationales. A
l’image de ce qui a déjà été fait au niveau de la Communauté de
développement de l’Afrique australe (Sadc), du Marché commun de l’Afrique
orientale et australe (Comesa) et de la
Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao).
Selon Abou Bakari Baba
Moussa, directeur des Infrastructures et de l'Energie de la Commission de l'UA,
« l'apport de l'Union africaine est d'abord politique d'autant que
lorsqu'on parle de projets, il faudrait qu'ils soient acceptés et adoptés par
l'ensemble des membres de l'UA en termes de projets prioritaires dans leurs
politiques de développement ».
Les assises de Libreville
doivent aborder l'aspect institutionnel car il question d'organiser les Etats
autour des communautés régionales qui demeurent le pilier du processus
d'intégration de l'Afrique. Puis sur le plan financier, il s'agit de récolter
des ressources nécessaires afin de préparer les projets déjà identifiés et les
rendre bancables auprès des bailleurs de fonds pour qu'ils apportent les
financements nécessaires.
Cette rencontre sert
également à évaluer les impacts et les efforts accomplis à ce jour
par les pays de la Ceeac dans la mise en oeuvre de ces projets.
Pour sa part, Lazare
Edzogo, représentant du Nepad, a indiqué que l'organisme qu'il représente
« contribue en apportant les experts techniques, en travaillant avec la
Ceeac dans le préparation de ces projets et dans la recherche des financements
avec la région et cela passe par l'implication du leadership sous régional ».
A l’issue de la réunion,
le Secrétariat général de la Ceeac et les autres institutions communautaires
seront outillées à la préparation de la Conférence des ministres qui validera
l’incorporation du PIDA dans les priorités régionale et nationales.
0 comments:
Post a Comment