Déterminée à faire toute la lumière sur ce
qu'aura été la gestion des budgets alloués à l'organisation des fêtes tournantes
de l'indépendance, la justice qui s'est mise en branle sur instruction des plus
hautes autorités continue sa mission. Après l'ex-directeur de cabinet de
l'ancien ministre des travaux publics écroué depuis plusieurs jours à la prison
centrale de Libreville, deux autres gestionnaires chargés de la gestion de ce
dossier dans la province de la Nyanga, au sud du Gabon, sont actuellement
interrogés par la police judiciaire.
Alors que le Chef de
l'Etat annonçait dans les colonnes de l'hebdomadaire panafricain "Jeune
Afrique" la fin de l'impunité au Gabon, tout comme il avait, en août
dernier, incité la justice à auditionner les personnes responsables de
crimes économiques, le feuilleton concernant les détournements des
deniers publics dans le cadre des fêtes tournantes se poursuit.
Après l'arrestation il y
a plusieurs jours de Jeannot Kalima, l'ex-directeur de cabinet d'Idriss Firmin
Ngari, ancien ministre des Travaux publics, d'autres personnalités citées dans
ce dossier continuent de se succéder à la police judiciaire où ils sont
auditionnés pour leur supposée implication dans la disparition des fonds
investis par l'Etat pour la réalisation de certains projets sociaux liés à l’organisation
des fêtes de l’indépendance.
C'est dans ce contexte
qu'ont été entendus mercredi 10 septembre 2014 au siège de la police judiciaire
à Libreville, Martial Leyinda, ancien administrateur des fonds et Benjamin
Endestsouga, ancien secrétaire permanent desdites fêtes et par ailleurs ancien
secrétaire général du ministère des Travaux publics.
Ces derniers devraient
s'expliquer au vu de leurs fonctions respectives sur la direction qu'aurait
pris les sommes décaissées par le Trésor public qui devaient servir au
financement des projets sociaux retenus lors des festivités marquant la fête de
l'indépendance dans la province de la Nyanga respectivement en 2002 et en 2008.
Peu avant eux, madame
Bricard de l'entreprise Idées 2000 a été interrogée sur le dossier du
marché d'ameublement des édifices publics de la ville de Tchibanga, dont le
palais présidentiel. Car, après constat, les meubles promis n'ont jamais été
livrés et auraient été facturés à hauteur de 600 millions de Fcfa.
A l’issue de
l’interrogatoire, cette dernière reconnaissant les faits qui lui étaient
reprochés aurait proposé de rembourser les sommes dues ou de livrer les meubles
promis.
Sur ce même dossier,
d'autres personnes déjà bien identifiées devraient être entendus. C'est le cas
monsieur Baloche, le directeur général de l'entreprise Socoba qui a bénéficié
de plusieurs marchés juteux ainsi qu'un autre dignitaire de la province de la
Nyanga.
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