Thursday, September 18, 2014

Le salafiste Jean Te Ping, Profession : MENTEUR

C’est en colère que le Gourou de Wenzhou a appelé à la rescousse ses petits obligés d’« Echos de Wenzhou ». Preuve que pour foudroyante qu’elle a été, la charge de Zeus a fait mouche. Obligeant ainsi Ping à s’expliquer dare-dare. Dès mardi, sa Pravda étalait ses mensonges sur trois pages.


L’occasion pour votre nous de confondre celui qui, jour après jour, se révèle être le plus grand menteur de la planète.

Premier mensonge. Ping : « Je regrette qu’à un moment aussi solennel, monsieur Ali Bongo Ondimba n’accorde que 10 minutes à la question de la santé des Gabonais, 10 minutes à l’éducation, mais qu’il passe la quasi-totalité de son temps d’antenne à parler de moi». Mensonge !

La durée totale de l’émission est de 2h03 mn. Cet entretien, que tout le monde peut aller regarder sur Youtube (https://www.youtube. com/watch?v=-22AwMcgVVw&feature=youtu.be), nous donne la preuve du mensonge qui habite Ping en permanence.

Sur l’économie, le débat a duré 36 minutes; 32 minutes sur le social; 15 minutes sur la politique, dont à peu près 9 minutes sur Ping. Et ça, tout le monde peut aller le vérifier sur la toile et ainsi admettre définitivement que Ping n’est qu’un misérable menteur.

Deuxième mensonge. Ping : « Je tiens à vous rappeler que c’est le pouvoir, par sa presse interposée, qui a fait preuve de xénophobie en s’attaquant aux origines chinoises de mon père, allant même jusqu’à mettre en doute ma nationalité, en invoquant pour cela, assez maladroitement, l’article 10 de la Constitution sous le fallacieux prétexte que je ne serais pas éligible dans la perspective de l’élection présidentielle de 2016 ». En plus d’être menteur, on découvre que c’est aussi un bon bêta.
Parce que, si au niveau des responsabilités qui ont été les siennes, il est incapable de faire la différence entre l’éligibilité et la nationalité, c’est désespérant. Il ne suffit pas d’être Gabonais pour être éligible à la fonction présidentielle. Un compatriote âgé de 25 ans ne peut être éligible quand bien même il jouit pleinement de sa nationalité gabonaise.

Personne n’a remis en cause la nationalité gabonaise de Ping. Qu’il nous en donne une seule preuve. Par contre, nous continuons à soutenir qu’il tombe sous le coup de l’article 10 de la Constitution et qu’il gagnerait plutôt à se battre déjà pour sa révision. Tout simplement parce que son père est venu au Gabon avec ses papiers chinois et qu’il a ensuite acquis la nationalité gabonaise. Et comme Ping est la première génération de sa descendance et qu’il n’a jamais « demeuré sans discontinuité au Gabon » puisqu’il a fait plusieurs années à Addis-Abeba, il est parfaitement inéligible. Nous persistons et signons.

Troisième mensonge. Ping : « Moi je n’ai de haine contre personne, même pas contre monsieur Ali Bongo, encore moins contre sa légion étrangère, dont Maixent Accrombessi que je ne connais d’ailleurs que de nom, donc pas en tant que tel. Je sais juste que cet homme est Béninois de nationalité ». Faux !

C’est pitoyable de voir ainsi Ping se barboter dans le mensonge et la xénophobie. Maixent Nkani Accrombessi est un Gabonais d’origine béninoise, voilà la vérité. Son décret de nationalité a été signé en 1991 non pas par Ali Bongo Ondimba, mais par Omar Bongo Ondimba. En déclarant que « Maixent Accrombessi (…) est Béninois de nationalité », Ping remet tout simplement et consciemment en cause la nationalité gabonaise de Maixent Nkani Accrombessi et partant le décret signé par Omar Bongo Ondimba.

Quatrième mensonge. Ping : « Difficile à dire. D’autant plus que pendant qu’il nous accuse de xénophobie, il encourage, par le biais d’un de ses conseillers, ce qui s’apparente à un génocide de la communauté fang ou un nettoyage ethnique, puisqu’il ne dit rien pour dénoncer le mot d’ordre de l’intéressé. Lorsque monsieur Ogandaga, conseiller d’Ali Bongo, dit sur les réseaux au sujet des Fang en général, des Fang du Woleu-Ntem en particulier : « Il faut tous les tuer » et que le pouvoir reste muet, sans sourciller ».Balivernes !

Pour sûr, Ping va devoir en répondre. A l’occasion, il apportera la preuve matérielle que Michel Ogandaga a écrit, à l’endroit des «Fang du Woleu Ntem » qu’ « il faut tous les tuer ». On attend voir la preuve palpable de ce « mot d’ordre » qui n’existe que dans l’imagination de Ping et de la clique de voyous qui le conseillent.

Par ailleurs, lorsqu’on prétend vouloir diriger un pays, on se garde de sortir des imbécilités parce qu’elles ont été lancées par des militants excités. Ping peut-il nous montrer le décret signé par le chef de l’Etat et qui nomme Michel Ogandaga aux fonctions de conseiller du Président de la République ? Non ! Parce que ce décret n’existe pas. Mais comme Ping est du genre à répéter mécaniquement la moindre rumeur, voilà qu’il vient de faire de Michel Ogandaga « conseiller d’Ali Bongo ».

Avec autant de légèreté, ça veut quand même diriger le Gabon. Non Monsieur Ping, le Gabon n’est pas un marché aux puces ! Ce pays ne mérite pas d’être géré par un homme dont la principale source de décisions est la rumeur ; et qui n’a même pas le reflexe élémentaire de vérifier une simple information. On attend lundi, la publication, dans ses « Echos de Wenzhou », du décret qui a nommé Michel Ogandaga « conseiller d’Ali Bongo ».

Cinquième mensonge. Ping (sur sa nomination comme directeur de cabinet) : « Peut-être que mon ami Albert Yangari, qui était à ce moment-là directeur de cabinet privé du président Omar Bongo, en sait quelque chose. Il faudrait peut-être plutôt l’interroger à ce sujet ». Lamentable !

Lui qui était dernièrement l’hôte de Yangari à Franceville, l’aurait tout simplement appelé pour lui poser directement la question et ensuite la partager aux journalistes. La vérité est que c’est bel et bien Albert Yangari qui a suggéré le nom de Jean Ping à Omar Bongo Ondimba. Et c’est grâce à Ali Bongo Ondimba que Ping a été nommé directeur de cabinet d’Omar Bongo Ondimba.

La suite, tout le Gabon la connaît puisqu’une fois au Palais, Ping n’a pas hésité à poignarder Yangari dans le dos, pour ensuite s’expertiser dans un gigolisme plus que minable. Au fait, pourquoi Ping a évité d’aborder l’épisode de sa rencontre avec Zeus à Paris avant sa nomination en tant que directeur de cabinet d’Omar Bongo Ondimba ?

Sixième mensonge. Ping : « Pour ce qui se rapporte à mes fonctions à la tête de l’Union africaine, j’apprends là aussi de monsieur Ali Bongo que le président de la République, Omar Bongo, n’était pas au fait de ma proposition et qu’il fut plutôt simplement informé par Albert Tevoedjere (un Béninois) et que le choix du président s’était plutôt porté sur mon prédécesseur, en la personne d’Alpha Omar Konaré, qui avait pourtant déjà déclaré à l’époque, un an auparavant, vouloir se retirer de la course après son premier mandat. Toutes ces déclarations que monsieur Ali Bongo a faites (…) me surprennent ».

La question n’est pas de savoir si ça surprend ou pas. On veut savoir si oui ou non c’est Monsieur Albert Tevoedjere qui est venu annoncer la candidature de Ping à Omar Bongo Ondimba et en présence de Ping lui-même.

Comme il n’a pas eu le courage de le reconnaître parce qu’il ne veut pas que les Gabonais sachent que c’est en partie grâce à l’oncle d’Accrombessi qu’il est devenu président de la Commission de l’Union africaine, il ne nous reste plus qu’à l’aider en affirmant que ça c’est exactement passé comme Zeus l’a raconté. Le reste n’est mensonge…



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