Conformément aux dispositions prises par le gouvernement devant la menace
de l’épidémie d’Ebola en Afrique de l’ouest, plusieurs centres de dépistage du
virus ont été mis en place par le service de santé militaire sur l’ensemble du
territoire national.
Ce sont plus de mille
passagers venus de l’étranger qui ont été déjà examinés par le centre de
dépistage du virus ébola installé à l’aéroport international Léon Mba deLibreville et mis en place jeudi dernier conformément aux dispositions prises
par le gouvernement face à l’épidémie d’ébola qui sévit en Afrique de l’ouest.
Munis d’un thermomètre
électronique, les personnels du service de santé militaire examinent différents
passagers à la recherche de moindres symptômes de la fièvre hémorragique ébola.
« Nous sommes là
dans le cadre de la mise en œuvre du plan de riposte que nous avons élaboré
contre la fièvre hémorragique à virus ébola. Concernant l’équipe qui a été
déployée au niveau de l’aéroport international de Libreville, il s’agit de
faire un dépistage à tous les passagers arrivant sur le territoire gabonais »
a indiqué le Lieutenant colonel Angoué Eboué.
Les équipes mobilisées à
cet effet se relayent de jour comme de nuit afin d’assurer l’efficacité de ce
dispositif de veille placé sous la tutelle d’un commandement opérationnel prévu
pour se réunir deux fois par semaine pour faire le bilan des données
recueillies.
« Nous avons
enregistré jeudi environ mille et quatre vingt passagers. Nous n’avons détecté
aucun passager malade depuis notre déploiement. Nous avons déjà pris des
dispositions pour un déploiement sur tout le territoire national car nous avons
un poste de commandement opérationnel qui se réunit deux fois par semaine et
qui analyse toutes les informations. Si la situation est alarmante en province
nous avons la capacité de nous déployer » a rassuré le Lieutenant
colonel Angoué Eboué.
Le dispositif est composé
des agents du ministère de la santé publique, ceux du service de santé
militaire ainsi que des éléments de la police de l’air et des frontières qui
travaillent en étroite collaboration dans le cadre de ce dispositif
sécuritaire.
« L’arrivée du
service de santé militaire est une garantie pour les populations. Il n’y a
pour l’instant aucun cas de fièvre à virus ébola au niveau de notre aéroport »
a déclaré pour sa part le commandant Lillian Leyigui, directeur de la Police de
l’air et des frontières (Paf).
L’épidémie de
fièvre due au virus ébola qui a éclaté en début d’année en Guinée Conakry
a déjà fait plus de deux mille morts. Plus de trois mille personnes
seraient infectées à ce jour par ce virus selon
un dernier bilan de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
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